Miserere

Miserere

4eme de couverture :

"Ce sont des enfants.

Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits.

Aucune ombre.

Aucune inclusion.

Aucune faille.

Mais leur pureté est celle du Mal."

 

Résumé :

Etrange assassinat d’un chef de chorale d origine chilienne dans l’église arménienne de Paris. Disparitions de plusieurs enfants de chœur. Série de meurtres opérée selon un protocole macabre : perforation inexplicable des tympans, inscriptions tirées du Miserere d’Allegri, mystérieuses traces de pas autour des cadavres : pointure 36...

Pour mener l enquête, deux flics border line comme les aime Grangé : Kasdan, le vieux briscard à la retraite, et Volo le toxico, beau comme une rock star. Origines arménienne et russe. Deux hommes intelligents, acharnés, hantés par leur passé.

Mon avis :

 J’ai acheté ce livre a sa sortie car ayant lu les dernier de Jean-Christophe Grangé (La ligne noire, Le serment des limbes et La foret des mânes) et les ayant dévorés je n’ais pu m’empêcher de le prendre.

Une histoire plus tordue que les autres !

Complexe et tourmenté. Un des meilleurs thrillers de Jean-Christophe Grangé, peut-être le plus inquiétant, qui mêle enfance, torture, expérimentations scientifiques ultimes et musique...

Les personnages :

            Lionel Kasdan, un arménien de 63 ans a la retraite après de bon et loyaux services au sein de l’armée puis de la police française. Kasdan dit « doudouk » ressemble a un gros nounours ce qui est souvent dit dans le livre, il est grand et imposant, veuf depuis quelques années et ayant un jeune fils qu’il ne voit plus depuis plusieurs année car il est partit « conquérir » l’Arménie. Je trouve Kasdan attachant sous sa carapace de vieux flic il cache toute une histoire qui le fragilise plus ou moins.

              Cédric Volokine jeune chien fou de la police avec son physique et son charme ravageur bouffer par la drogue, au fond du trou espère que cette nouvelle enquête va l’aider à s’en sortir. Volokine est un personnage auquel je me suis identifié au fur et a mesure du livre puisqu’il est hanté par un passé dont il ne se souvient pas, enfant il était orphelin et aussi enfant de chœur, il est dans la brigade de la protection des mineurs et s’investit a fond pour aidé ces enfants maltraités, violés etc.

        L’histoire : une série de meurtre. Des enfants de chœur. Pas de mobile. Pas d’arme. Comment Kasdan et Volokine vont trouver les assassins et le rapport avec les enfants ? Du début à la fin Grangé nous maintient en haleine avec cette nouvelle enquête.

         Plusieurs mobiles sont possibles : la politique premier point que Kasdan met en avant mais avec Volokine il va voir que peut être les enfants en sont peut être un autre. Goetz,, première victime, est tué au sien de l’église arménienne (celle de Kasdan), et personne n’a rien vu, rien entendu à part un cri. Une seule trace sur le lieu du crime des traces de pas mais pas n’importe lesquelles de petite pointure du 36. De la Kasdan se dit qu’il devait y avoir un enfant témoin du crime, il les interroge, rien.

           Avec le duo Volokine/ Kasdan on explore des milieux de souffrance de torture de non dit. Ont remonte jusqu’à la dictature nazi et chilienne où l’on découvre les tortures. Dans certains passages où on peut entrevoir la cruauté de ces bourreaux et j’ai eu un peu de mal à les continuer, mais je n’ai pas lâché et j’ai continué en ayant parfois mal au cœur en me posant la question : comment ont-ils pu faire ça ? Faire tant de mal rien que pour leur expérience.

          On trouve vite la clé de l’histoire la « voix ». Au moment ou Volokine prouve a Kasdan que des enfants sont capables d’autant de cruauté que les adultes il n’en revient pas et revit certain passage de son passé au sein de l’armée au Cameroun. Mais même moi je ne me serais jamais imaginé que des enfants si jeunes et si « purs » puissent commettre de telles atrocités. Même si ce n’est qu’un roman, certains passages sont réels et je ne verrai plus les enfants au sein des guerres du même œil!

           En remontant à la dictature du Chili il retrouve un ancien officier nazi Hartmann, qui du temps des camps de concentration avait mené des expériences sur la voix, les cris, le chant… Kasdan et Volokine découvrent que cet ancien nazi était au chili et avait continué ces expériences dans la communauté qu’il avait créé « Asunción ».

          Au fil des pages ont découvre que cette même communauté est implantée en France, au fin fond de la campagne française a quelques km de Millau, mais qu’elle est hors de portée de la juridiction française. C’est alors que tout s’enchaine les « enfants-dieu », comme Volokine les appellent, sont sans pitié et ce sont eux qui ont commis ces crimes horrible dont le modus operandi était la mort par crevaison des tympans et la torture , ou un des organes était enlevé et mis en scène, plus une phrase écrite avec le sang des victimes, une phrase tirée du Miserere.

           La clé est là, la voix, le cri l’arme du crime le « cri qui tue » une Légende disent-ils dans le livre mais pas tant que ça en faite Hartmann l’a trouvé… Kasdan et Volokine se sont infiltrés dans la communauté et ont servi de « petits chevaux de Troie » pour que la police française qui envahisse la communauté et la démantèle. Mais une question reste en suspens lequel de ces enfants détient ce cri ?

          Dans ce dernier livre de Grangé toute l’action s’enchaine très vite et j’ai eu par moment du mal à tout comprendre. Ont descend très vite dans les enfers de la torture des expériences inimaginables qui m’ont presque choquée et qui m’envoient encore des images dures et sanglantes. Je me suis immergée complètement dans ce thriller et j’en suis sortie quelque peu choquée. J’ai beaucoup aimé même si je trouve certain passage très dur. Je pense que ce livre restera longtemps dans ma mémoire.